L’édifice du Centre – un endroit pour tous les Canadiens – sous l’angle de la durabilité
- Système d'évaluation/norme
- Bâtiment à carbone zéro
- LEED
- Thème
- Rénovation
Aujourd’hui, Services publics et Approvisionnement Canada (TPSGC) a dévoilé un supplément d’information sur la rénovation de l’édifice du Centre. La mise à jour souligne l’immense effort en cours pour restaurer et moderniser le bâtiment le plus emblématique du Canada.
Le projet qui s’étendra sur 10 ans vise à préserver le patrimoine historique et architectural de l’édifice du Centre tout en veillant à ce que le nouveau Centre d’accueil puisse répondre aux besoins des Canadiens pour les générations à venir. À cette fin, il adopte notamment les pratiques du bâtiment durable par le biais de leur intention de décrocher la certification du programme Leadership in Energy and Environmental Design (LEED®) et de la Norme du bâtiment à carbone zéroMC (Norme BCZ).
« L’approche impressionnante du projet de l’édifice du Centre à l’égard de la durabilité et de la préservation du patrimoine témoigne d’un virage croissant dans les pratiques du bâtiment », a déclaré Thomas Mueller, président et chef de la direction du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa). « La prise en compte de la durabilité de l’environnement et du carbone est devenue la nouvelle normalité pour les édifices publics, particulièrement pour les projets de rénovation. En accordant la priorité aux pratiques du bâtiment durable pour l’édifice du Centre, TPSGC fait un investissement considérable dans l’avenir du Canada. »
Âgé de plus de 100 ans, l’édifice du Centre n’avait subi que des réparations mineures. Il était inefficace sur le plan énergétique, avec des fenêtres à simple vitrage, une isolation limitée et des systèmes mécaniques inefficaces. Des réparations majeures s’imposaient pour rendre le bâtiment conforme aux normes en vigueur en matière de sécurité, d’environnement et d’accessibilité – sans parler de le rendre fonctionnel pour les parlementaires et les visiteurs. Comme il s’agit d’un bâtiment patrimonial très ancien, le projet est complexe, car il faut atteindre un équilibre entre le respect du passé du bâtiment et une vision pour son avenir.
La réhabilitation de l’édifice du Centre tiendra compte de questions de durabilité, d’efficacité énergétique, de résilience climatique et d’accessibilité. De nouvelles approches innovantes ont été explorées pour la sélection et l’approvisionnement de matériaux durables et pour l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment. Conçues pour atténuer l’impact sur l’impressionnante façade en pierre du bâtiment, les améliorations de l’enveloppe comprennent de nouvelles fenêtres et l’ajout d’isolant pour réduire les infiltrations d’air afin d’améliorer l’efficacité énergétique et le confort des occupants.
Les nouveaux systèmes mécaniques du bâtiment contribueront également à l’amélioration de l’efficacité en captant la chaleur résiduelle et en la réutilisant, tandis que l’utilisation des eaux pluviales et des eaux grises pour des usages non potables, comme la chasse des toilettes et l’arrosage des aménagements paysagers, permettra de réduire la demande en eau potable. Une fois terminés, SPAC estime que les rénovations permettront de réduire la consommation d’énergie d’au moins 75 pour cent et la consommation d’eau de plus de 50 pour cent.
En raison de ses nombreuses caractéristiques de durabilité, le projet de l’édifice du Centre compte viser la certification LEED et celle de la Norme BCZ. LEED offre une voie holistique pour traiter des principaux aspects d’un bâtiment durable, notamment l’aménagement écologique des sites, la gestion efficace de l’eau et de l’énergie, l’utilisation de matériaux sains, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur et du confort des occupants, et bien d’autres encore. La Norme BCZ, quant à elle, est principalement axée sur la réduction du carbone opérationnel et du carbone intrinsèque associés à un bâtiment – un point important à prendre en considération pour l’atteinte des cibles climatiques du Canada pour 2030 et 2050.
« Ce projet soutient l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard d’un portefeuille de bâtiments carboneutres », a ajouté Thomas Mueller. « L’édifice du Centre montre que le gouvernement ne se contente pas de parler en matière de carboneutralité. Il prend des mesures concrètes et trace la voie à suivre. En investissant dans des bâtiments durables et à carbone zéro, le gouvernement peut jouer un rôle actif pour stimuler l’innovation, créer des emplois et mettre le Canada sur la voie d’une économie résiliente et sobre en carbone. »
Actuellement, le projet emploie en moyenne 400 travailleurs quotidiennement et SPAC estime que le projet créera à terme plus de 70 000 emplois. Dans un rapport intitulé Le bâtiment durable comme élément moteur au Canada, le CBDCa a montré la croissance du secteur du bâtiment durable et son potentiel de création d’emplois – 1,5 million d’emplois d’ici 2030 dans un scénario de reprise verte qui comprend des investissements gouvernementaux et des politiques progressistes.
Le projet de l’édifice du Centre se distingue du fait qu’il est le projet de réhabilitation patrimoniale le plus grand et le plus complexe jamais réalisé au Canada et pourrait même être l’un des plus grands au monde. Ce qui apparaît clairement dans la renaissance de cet édifice centenaire emblématique, c’est qu’il est possible de restaurer et de moderniser n’importe quel bâtiment de matière écologique et durable.
« Le projet de l’édifice du Centre marque un moment déterminant dans le bâtiment durable », a conclu Thomas Mueller. « Il met en évidence notre capacité technique de bâtir et de rénover des bâtiments selon les normes les plus élevées possibles à l’échelle nationale et internationale. Il révèle nos priorités collectives en tant que Canadiens : l’action environnementale, le changement climatique et l’inclusivité par l’accessibilité. Grâce à cette approche, l’édifice du Centre continuera d’être un emblème canadien pour les générations à venir. »